▬ Feliz est une jeune fille joviale et amicale. Elle n'est pas de nature à ragoter, loin de là. Elle ne juge pas. Cependant, nous pouvons la considérer d'assez naïve : il lui arrive souvent de croire ce qu'on lui dit. C'est un défaut qu'elle essaie d'effacer néanmoins, elle n'y arrive pas mais elle apprend à vivre avec. Parfois les moqueries sur sa crédulité peuvent la blesser. Elle tente alors de ne pas les écouter seulement elle ne peut s'empêcher de se vexer. Elle est optimiste et relative souvent les choses. Feliz est sensible et émotive, elle ne peut s'empêcher de pleurer devant un film triste ou de s'émouvoir devant la détresse de quelqu'un. C'est une jeune lycéenne démotivée par les études. Elle n'y porte aucun espoir, aucune ambition. De plus, elle a beaucoup de mal à se concentrer et elle préfère de loin se concentrer sur une mouche qui vole, un merle grignotant dans la cour du lycée plutôt que de suivre un cours d'algèbre.

Quant à son physique, Feliz n'a rien pour se plaindre. Dotée de grandes jambes, elle mesure de ce fait 1m69. Son teint est laiteux, la nuit, celui-ci devient lunaire comme celui que pourrait être le teint de la princesse Kaguya. Sa peau contraste énormément avec le chocolat qui colore ses long cheveux brillant. Elle possède de beaux petits yeux rieurs d'un brun noisette étincelant, un nez petit et mignon et de lèvres douces et parfaitement dessinées. Sa silhouette élancée dégage une aura innocente et féminine et ses mains fines manies le crayons à la perfection. Elle est assez naturelle et se maquille que très peu : parfois un peu d'eye-liner et une pointe de mascara. Par contre, elle adore les parfums, discret mais efficace.

Sa fleur favorite est le coquelicot car il se dégage de cette fleur une mélancolie et une beauté poétique qu'elle trouve splendide. Le fait que cette fleur soit toxique la rend encore plus admirable. On pourrait transposer ça pour son goût des hommes : quand ils dégagent une aura mélancolique, un sourire mystérieux, une voix roque et calme, un air protecteur, une bonne ouverture d'esprit et un côté rebelle et inaccessible. Seulement, ce genre d'homme est rare et il n'est pas impossible qu'elle tombe amoureuse de quelqu'un totalement opposé. Après tout, elle n'est jamais tombée amoureuse.
Le rouge est sa couleur préférée, il représente la passion, l'ardeur des cœurs enflammés, la couleur du liquide qui nous fait vivre...
Elle ne vit que pour la liberté et la joie, elle aimerait être danseuse plus tard et pouvoir exposer ses photos aussi, rendre le monde conscient de la beauté qu'ils n'ont plus l'habitude de regarder, celle que l'on retrouve au coin de la rue, en face de chez nous, devant notre nez...
Elle aime aussi beaucoup festoyer en compagnie de ses amis, elle ne manque aucune occasion de les voir, de rire ou de les aider. C'est une amie fidèle qui ne supporte pas voir son entourage triste.

J'ai légèrement oublié ses défauts :

Feliz est obstinée, bornée. Elle n'aime rarement lâcher l'affaire sauf en ce qui concerne les études. Dans ce cas là, elle se démotive rapidement. Dès qu'elle constate qu'elle n'y arrive pas, qu'elle ne trouve pas de réponses, sa motivation diminue et finit par disparaître. Elle est coincée sur son point de vue et a beaucoup de mal à comprendre les gens qui ne voient que du mal partout. Pour elle, tout le monde devrait avoir le même avis qu'elle. Mais bon, elle peut être modérée et se taire lorsqu'on oppose fermement notre point de vue au sien. Elle ne supporte pas non plus qu'on se moque de sa crédulité. Elle tente tout pour y remédier mais n'y parvient pas. Alors elle ne désire pas qu'on vienne en rajouter une couche.
Puis, elle peut s'énerver lorsqu'elle n'arrive pas à faire quelque chose ou bien alors quand elle perd un jeu à multiples reprises.

▬ Issue d'un père coréen et d'une mère... Japonaise, Feliz est on ne peut plus asiatique. Son prénom vient du fait que sa mère est une fan sans conteste de la culture hispanique qui pratique depuis vingt ans le flamenco. C'est ainsi qu'elle a décidé de nommer sa fille Feliz signifiant joie en espagnol afin que celle-ci puisse vivre dans le bonheur et la joie tout au long de son existence. Durant la plupart de son enfance, alors qu'elle était en école primaire, elle vécu dans un milieu plus ou moins aisé où elle ne connaissait aucune sensation de manque. En effet, son père, coréen avait décidé d'ouvrir un petit restaurant de spécialités de son pays qui remporta un franc succès. De ce fait, Feliz pu exercer toutes les activités qu'elle voulait dont la danse et le chant. Seulement, elle privilégia la danse car elle ne se trouvait pas un don extraordinaire pour le second domaine. Elle commença aussi à suivre sa mère aux cours de flamenco, de photographie et de dessin et se découvrait donc une aisance de rayonnement dans l'art dans lequel elle désirait s'épanouir.

A cette époque, elle n'avait que très peu de problèmes pour suivre les cours : elle s'investissait et récoltait de bonne note. Quand elle n'arrivait pas à atteindre l'un de ses buts, elle persévérait jusqu'à que l'un d'eux soient atteints. Elle vécu alors dans le bonheur du cocon familial, son père lui apprenant la valeur de l'argent, les principes d'amitié et de parole. Par conséquent, elle devint une petite fille agréable à vivre et tout à fait serviable. Elle trouvait amusant le fait d'aider ses parents à servir les clients mais se retrouvait souvent blesser par les remarques que lui faisaient certains clients dotés de bien trop de préjugés : « Regarde la marmaille là ! C'est une bâtarde ! Son père est coréen ! »,  « Retourne dans ton pays ! ». Seulement, son père la défendait toujours, riant même de ces gens qui n'avaient aucune ouverture d'esprit, qui ne comprenaient pas la notion de partage et de gentillesse.

Mais c'est alors qu'elle était âgée de onze ans qu'elle apprit une horrible nouvelle. C'était en pleine nuit, il devait être dans les environs d'une ou deux heures du matin lorsqu'elle entendit un énorme cri de détresse provenant de l'étage du dessous. Elle reconnut de suite sa mère, en pleure. Elle dévala les escaliers, apeurée, sa peluche fétiche en main et regarda discrètement cachée dans les escaliers. Des policiers se trouvaient sur le seuil de la porte d'entrée et expliquaient à sa mère et Sol, sa grande sœur, que son père avait été tué par une bande d'homme, peut-être des yakuzas, alors qu'il tentait de défendre son restaurant du braquage qu'on y menait. C'était en automne, ce jour là il avait énormément plus. Son père avait cherché sa gentille fille à l'école et lui avait promis de manger un bon kimchi puisque cela faisait longtemps qu'il n'en avait plus concocté. Il devait juste passer au restaurant, à quelques rues de chez eux, pour vérifier les comptes. Mais il n'était pas revenu le soir. Sa mère, sa sœur et elle avaient juste pensé que cela devait lui prendre plus de temps que prévus, comme à chaque fois qu'il le faisait. Alors la jeune fille se mit à pleurer et crier que tout cela était faux, qu'elle ne les croyait pas. Après tout, son père était invincible, il était son modèle, le meilleur homme du monde ! Ils devaient manger du kimchi ensemble, il le lui avait promis.



Depuis ce jour, Feliz avait perdu toute motivation pour l'école. Elle ne voulait plus travailler pour des résultats, des notes qui au final n'étaient rien de concret. Cela n'évaluait pas non plus le niveau : depuis quand une note fait une personne ? Depuis quand sait-on que nous sommes intelligent ou stupide à partir d'un chiffre ? Elle n'avait jamais compris ce concept. Puis de toutes manières, elle voulaient vivre comme son père : faire ce qui lui plaît afin de vivre pleinement heureuse. Seulement, sa mère lui demandait de faire des efforts afin de pouvoir accéder à un bon niveau de société. Elle désirait qu'aucune de ses filles ne doivent un jour faire de sacrifices comme elle avait dû faire après la mort de son mari. Jamais du vivant du père de ses filles, elle aurait vendu l'affaire. Jamais non plus, s'il n'y avait pas eu de dettes, elle n'aurait pu quitter ce qui faisait le bonheur de l'homme qu'elle avait aimé depuis des dizaines d'années et ce qui faisait le sien : le flamenco.

De ce fait, elle tente de ne pas trop décevoir sa mère en allant en cours même si c'est simplement pour faire acte de présence. Elle veut alors tout faire désormais pour rendre celle-ci heureuse et devenir danseuse professionnelle tout en ayant l'occasion de dessiner, photographier et même chanter un petit peu encore. Tel est son rêve, et elle en est certaine, sa mère la laissera faire bien un jour. Elle sera fière d'elle et cessera de la comparer à sa grande sœur qui a réussi à se faire une place dans le monde de la finance dans une grande banque.

Feliz le sait, qu'elle ne sera jamais derrière un bureau, à remuer un stylo et remplir des tonnes de papiers comme elle le fait en ce moment en cours. Non, elle dansera, que ce soit sur scène ou dans la rue. Elle réalisera son rêve et croquera sa vie à pleines dents, comme son père le lui avait appris. Puis elle se sent bien dans le groupe auquel fait parti. Elle a intégré les G-Boys il y a peu, désirant ainsi se faire des amis et pouvoir vivre de belles aventures en leur compagnie. Puis si elle peut surveiller le quartier et ainsi éviter à des gens de subir la même chose que sont père, tout cela se lie parfaitement à ses convictions!